jeudi 22 septembre 2011

Chômer ou travailler dans un centre d’appels : A-t-on vraiment le choix ?


Depuis 2003 le taux de chômage en Tunisie demeure le même à savoir 14% avec de légères variations qui ne sont pas notables. Et pour nous faire croire que les choses sont entrain de changer  notre ex « Père-Spirituel » alias Zaba a eu le génie d’ouvrir une porte bien grande à un nouveau concept qui à l’époque était méconnaissable et qui est « les centres d’appels ». Depuis les années 2000, ce nouveau type de travail s’est installé en Tunisie en se délocalisant de leurs pays d’origines non pas pour nos beaux yeux mais tout simplement parce que installer une entreprise en Nord d’Afrique coute trois fois moins chers aux entrepreneurs coté allocations, mains d’œuvres et impôts. Le tunisien qu’il soit diplômé ou pas a été attiré par ce que ces boîtes magiques offres. Un salaire assez motivant, des conditions plus au moins agréables, des plans de carrières et une forte de possibilité d’évoluer. Mais faisons un petit arrêt : Est-ce que travailler dans un centre d’appels s’appelle vraiment un travail ? Le téléacteur (celui qui prend les appels) est amené à débiter tout au long de la journée un discours de façon automatique ne laissant de place ni pour exprimer son génie ni de faire preuve de créativité pour recevoir à la fin du mois un salaire et pas plus que ça même pas une reconnaissance pour les efforts qu’il a pu fournir. Parce que dans un centre d’appels la personne est perçue comme un nombre d’abonnements ADSL vendus ou bien un taux de satisfaction client. Et oui le salarié est réduit à une machine à paroles, malheureusement.  Est-ce que ce qui motive vraiment c’est l’aspect pécuniaire ? Est-ce qu’on peut travailler seulement pour l’argent ? L’épanouissement est aussi important pour le travailleur selon un bon nombre de spécialistes. Mais le tunisien a-t-il vraiment le choix ? Certes qu’il sent qu’on l’exploite, qu’on le réduit à une machine, qu’il mérite certainement mieux. Mais en attendant ce mieux, chômerait- il ? Finalement, il n’a pas le choix, quoique les situations puissent changer dans le futur. Sachant que la révolution a été faite pour traiter en premier le problème de chômage. On détient des formules magiques qui rappellent le derniers discours de Zaba mais faudra qu’on fasse preuve d’intelligence et de ruse et exploiter ce qu’on a déjà comme ressources.   

3 commentaires:

  1. Pour ma part les centres d'appels était et restera une mauvaise expérience ou je me vois limiter ...

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  2. Les centres d'appels sont une solutions et une vrai pour certains, je peux même dire que le centre d'appel est devenu le gagne pain de toute une famille, et qui a sauvé même certain père de famille du chaos total lors de la perte d'un boulot.
    le centre d'appel est un métier assez difficile, car il demande bcp de concentration et c'est trop fatiguant.
    Pour les nouveaux diplômés ça pourrait être une solution temporaire mais surtout pas un travail de vie car même toute en haute de l'échelle hiérarchique la pression reste toujours la même

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  3. Mais la tu as parlé seulement de la pression qu'une personne peut endurer y a encore plus de choses que ça. en plus ce qui est fatigant c'est de voir sa créativité se limiter et remplacer par l'automatisme et le discours répétitif. Oui faut pas nier que les centres d'appels font vivre des gens mais à long terme faudra penser à une meilleure solution lorsqu'on cherche plus qu'un simple salaire

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