lundi 6 octobre 2014

Pourquoi nous fêtons le cinéma d'animation en Octobre?



Tout au long du mois d'Octobre de chaque année, nous fêtons le mois du cinéma d'animation. L'histoire remonte à l'an 2000, plus exactement en 2002, quand Abi Feijo, réalisateur d'origine portugaise a décidé de choisir une journée, sur les 365 jours de l'année, et de la baptisée "Journée Mondiale du Cinéma d'animation". Ce n'est pas qu'il s'ennuyait à l'époque mais c'est parce qu'il était le président de l'Association Internationale du Cinéma d'animation à la même année. Le but, bien évidemment y a un but, c'est de sensibiliser au même temps et partout dans le monde, public et médias, mais aussi de promouvoir les films et leurs réalisateurs et créateurs. 

Donc, y a une journée, une seule, malgré que la fête s'étale tout au long du mois d'octobre, et c'est le 28 octobre, marquez bien la date. Cette date est un hommage à Emile Reynaud, pionnier de l'image animée et aussi une commémoration de sa première projection publique des "Pantomimes Lumineuses" à Paris, exactement en 1892. Et oui y a un début à tout. 
Donc, la fête ne s'est pas limitée au  territoire français et a passé les frontières Méditerranéennes , légalement bien évidement, pour devenir une fête mondiale.

En Tunisie, C'est l'Institut Français de Tunisie en coordination avec l'afca, et en association avec la Fédération Tunisienne des Ciné-clubs et le Ministère de la Culture de Tunisie, qui présente le mois du cinéma d'animation. En effet, des projections sont organisées tout au long du mois d'octobre, sur tout le territoire tunisien au plaisir des petits et des grands. Fidèle à ce rendez-vous la Fédération Tunisienne des ciné-clubs mobilisent pour cette 13ème édition 12 ciné-clubs : Douar Hicher, Mournaguia, Menzel Bourguiba, Sousse, Ksar Hlel, Kerkena, El Hamma, Tataouine, Djerba et Douz. Aussi le CinéMadart et l'Association Théâtre et Cinéma du Kef vont assurer des projections à Carthage et au Kef, y a de quoi remplir son agenda pour ce mois-ci.

Cette édition 2014, rendra hommage au cinéaste Jacques-Rémy Girerd, un grand réalisateur français de films d'animation et fondateur du studio Folimage, avec la projection de certaines de ses oeuvres, comme Mia et le Migou et Ma petite planète chérie. 


Bande d'annonce - Mia et le Migou

Une sélection de films contemporains, qui seront projetés aussi comme le Père Frimas de Youri Tcherenkov. 

Bonne fête à tous.

Programme complet de la fête du cinéma d'animation
http://www.institutfrancais-tunisie.com/?q=node/8036

Programme de projection des ciné-clubs de la Fédération Tunisienne des ciné-clubs
https://www.facebook.com/FTCCTunisie/photos/a.379446685497751.69603.360071120768641/924257801016634/?type=1&relevant_count=1


lundi 10 mars 2014

Quand la politique de Facebook enfreint les lois de protection de l'enfance

Facebook a toujours proposé à ses utilisateurs des options accessibles pour signaler des contenus qui vont à l'encontre de la morale commune et partageable entre les utilisateurs, ainsi qu'à l'encontre de ce que Facebook nomme les standards de la communauté Facebook.
Certes qu'à première vue, l'opération semble simple, et signaler un contenu indésirable peut être fait d'un simple Click. Mais quand est-il du suivi des signalements?
J'avais jamais fait le suivi auparavant, jusqu'à aujourd'hui. Parcourant ma Timeline, je remarque qu'une de mes amis avait partager un lien, d'un page afin de la signaler. Curieuse comme je suis, j'ai vite cliquer sur le lien pour voir qu'est ce qui cloche avec la page en question. Et là, c'était l'horreur, une page qui publie des photos de fillettes, avec des tenues inacceptables, dans des positions pornographiques, une niche pour les pédophiles, sans parler des commentaires des différentes personnes qui étaient Fan de la page, des commentaires en arabe avec un dialecte égyptien. Face à l'horreur de ce que j'ai vu, j'ai vite signalé la page, et j'ai invité ma communauté de faire de même, et de classer cette page comme exposant un contenu pornographique inapproprié. D'habitude Facebook tarde pour me répondre et me donner comme une sorte d'accusé de réception de mon signalement. A ma grande surprise, et à ma grande déception, Facebook m'envoie ce message suivant :

En résumé, Facebook essaye de me faire comprendre que le contenu de la page ne va pas à l'encontre de LEUR "Standards de la communauté", et qu'il faut plutôt signaler une photo et de préciser exactement ce qui est dérangeant dans le contenu. Ne perdant pas ma motivation pour mettre fin à de telle page, j'ai parcouru les photos de la page infecte et j'ai commencé à les signalé une par une. Moins surprise qu'au départ, Facebook m'envoie une notification, le rapport de mon signalement :
Facebook insiste sur le faite que la photo ne sera pas retirée et que après leur examen de la photo, que j'ai signalée comme contenant de la nudité ou de la pornographie,  qu'elle n'allait pas à l'encontre de leur "Standards de la communauté". Fou de rage j'ai cliqué sur donner votre avis et j'ai envoyé un long message bien chaud à Facebook pour leur dire que en refusant de supprimer ce genre de page, ils légalisent la pédophilie et la perversion et donnent à des personnes malades qui exploitent l'enfance pour des fins pervers et maladifs. J'ai fini par les insulter, je me suis emportée, mais face à cette horreur j'ai senti de l'impuissance et je n'étais pas prête à me résigner. J'ai repris mes esprits et je suis allée chercher du côté de ce que Facebook n'arrête pas de nommer "Standards de la communauté" et voilà ce que j'ai trouvé :

Facebook mentionne bien qu'il interdit la publication de contenus pornographiques et de matériaux de nature sexuelle lorsqu'un MINEUR est impliqué. Ceci se contredit face à l'attitude de Facebook lors du signalement de la page qui au delà des images et des photos partagées, les commentaires des utilisateurs sont à connotation sexuelle et pédophile.


Afin de partager le contenu de cette page, j'ai fait exprès de cacher les yeux de la petite fille et sa partie intime, afin de protéger ce qui peut être protéger.
Les commentaires en arabe disent : "Succombez succombez, je désire être baisée..." et y en a même qui profitent pour s'offrir à celui qui désirent à travers les commentaires.

J'ai aussi trouvé ceci sur une autre page :


Les commentaires en arabe disent : "Regardez ces belles, qui désire qu'elles soient à lui" et en réponse "Momo Mahmoud répond : mais celle la est petite et ses seins sont trop petits, moi je désire une que je peux tripoter comme il faut".
Ce qui est alarmant dans toute cette histoire, cette page n'est l'unique page sur Facebook, ces pages comptent par centaines voir plus. On se pose la question de qui derrière ce genre de contenus, et pourquoi Facebook refuse d'appliquer convenablement les lois de partage et les lois qui protègent les enfants partout dans le monde, sans discrimination.
Afin de juger par vous mêmes je vous donne quelques liens de certaines pages que j'ai trouvé :
https://www.facebook.com/bnat.14
https://www.facebook.com/bnatsarat

Je fais un appel à tous ceux qui se sentent concernés par ce genre de choses, Mobilisons nous, Protégeons nos enfants. 

mercredi 5 mars 2014

Ain Soltan : L'autre paysage de la Tunisie


Crédit Photo Amel Ben Ali

Au coeur de Jendouba, loin de l'étouffement de la capitale et du stress journalier et de la vie qui s'accélère de jour en jour, Ain Soltan, un village qui épouse les frontières algériennes s'impose et s'offre ouvertement à ceux qui voudraient libérer leur regard et s'offrir une bouffée d'air et un paysage nouveau.

Se situant au nord-ouest de la ville du Ghardimaou à 192 kilomètres de Tunis, Ain Soltan se distingue par la verdure, les paysages ouverts ou le regard ne peut se poser que dans l'infinitude.
Cette merveilleuse ville, par ses montagnes, ses chutes d'eau, ses sentiers, fait le bonheur des randonneurs, des photographes ou des simples personnes qui aiment se balader librement et admirer la beauté de la région.

Un paysage riche et varié, face auquel on ne peut rester indifférent. Les nuances de vert, la hauteur des montagnes, le soleil qui embrasse la terre, une image digne des scénarios des contes de fées.
Après avoir succomber à une longue ballade ou on se laisse perdre dans la forêt,  le Centre de camping et de vacances offre une hospitalité chaleureuse et accueillante à petit prix. Ambiance feu de camp, dîner et déjeuner avec des produits du terroirs, des légumes cultivés dans le jardin du centre. Bref, les passionnés du bio seront comblés. Et le personnel du centre est au petits soins.
Ain Soltan est parmi ses endroits qu'on quitte avec des larmes aux yeux, des rencontres inoubliables avec les habitants de la région qui nous comblent d'histoires, d'aventures et d'anecdotes de leur vie de tout les jours.
Quelle est belle notre Tunisie.

Pour plus d'info visitez la page facebook du centre de camping :
https://www.facebook.com/centreainsoltane.jendouba?fref=ts
Ou contactez directement le centre : 98545529 // mjghardimaou@yahoo.fr

mardi 4 mars 2014

Fêter la femme c'est parler de sa souffrance

                                                            Photographie de Héla Ammar ©

A l'occasion de la Journée Mondiale de la femme, le 8 mars, l'Association Beity, l'Association de Formation à la Psychanalyse et d'Echanges cliniques (AFPEC) et l'Association Tunisienne de Femmes démocrates (ATFD) se mobilisent ensemble pour organiser une journée spéciale femme. Loin de toute festivité des temps du président déchu Ben Ali, cette journée de conférence portera sur la thématique "Figures de la précarité et marginalité au féminin : regards croisés" à la Bibliothèque Nationale. En effet, cette rencontre première dans son genre, ou la société civile présentée par des associations qui militent pour les droits de la femme et de l'égalité et la parité rejoigne la psychanalyse. Une rencontre entre Féminisme et psychanalyse qui n'était pas possible vu que le premier porte sur le champ social et collectif alors que le deuxième porte sur le singulier, l'individuel et le subjectif. Des regards croisés qui regardent dans la même direction et se posent sur la question de la précarité et la marginalité auprès des femmes en Tunisie. Des femmes errantes, sans abris, marginalisées, pointés du doigt, mendiantes, considérées comme le mauvais objet d'une société qui en parlent peu et cachent cette réalité et la rend tabou. Des femmes à la marge, des femmes qui souffrent, des femmes exclues, des femmes qui pointent du doigt notre incompétence et incapacité à faire changer leur vécu et leur donner un brin d'espoir.
La rencontre du 8 mars sera l'occasion inévitable, de penser cette réalité, ce vécu amer et insoutenable. Différents intervenants seront au rendez vous, juriste, psychanalyste, psychologue, sociologue, anthropologue historien, et des citoyens actifs qui militent pour la condition de la femme tunisienne. Une rencontre une des rares.

Détails sur l’événement :
Visitez le lien facebook de l'événement https://www.facebook.com/events/420316224765077/?fref=ts
Visitez la page de l'AFPEC https://www.facebook.com/pages/AFPEC-Association-de-Formation-%C3%A0-la-Psychanalyse-et-dEchanges-Cliniques/233195796728855