Le 8 mars a été
baptisé la journée internationale des femmes depuis 1977 par les nations unies.
C’est une journée lors de laquelle les associations, les groupes militants et
les organismes concernés font un bilan général des exploits qu’ils ont pu réaliser,
et surtout faire entendre leurs revendications dans le but d’améliorer la
condition de la femme dans le monde entier et lui garantir ses droits. Ceci est
une noble action de la part des UN mais la situation de la femme dans le monde
et plus précisément dans le troisième monde est-elle dans un état qui nous
permet de fêter cette journée. Et qu’allons-nous fêter ? Une question. Les
femmes continuent à être mutilées, excisées, agressées, tuées, violées, défigurées,
mariées avant l’âge de puberté et chosifiées. On peut me juger de pessimiste
mais quand je vois une petite fille mariée à l’âge de 11 ans, et quittant ce
monde de brutes à l’âge de 13 ans en mettant au monde un enfant au Yémen ou une
femme défigurée par l’acide soit parce qu’elle refuse un prétendant, soit parce
qu’elle trouve du mal à assouvir les besoins sexuels pervers de son époux en
Inde. Sans citer les exemples qui me dépassent d’abus sexuels, de violence
conjugale, de divorces abusifs. La femme souffre. Elle souffre de la plus
grande étiquette qui lui colle à la peau depuis la nuit des temps, celle d’une
domestique muette qui n’a qu’à être bonne, disponible pour son mari et ses
enfants. Les choses sont entrains de changer mais pas avec la vitesse qu’il
faut. La femme souffre. Celle qui donne vie, qui conçoit, qui aime, qui
soutient, qui endure mérite une meilleure condition, un traitement de faveur.
Je ne plaide pas pour une égalité mais juste une reconnaissance à sa juste
valeur. Jusque-là unissons-nous et cessons de fêter … la femme vaut plus qu’une
simple journée de fête.
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